Rudolf Ditzen alias Hans Fallada et Tannenfeld
Dans le dossier médical de Tannenfeld on a trouvé le poème « Tannenfeld » de Rudolf Ditzen alias Hans Fallada.
En janvier 1912 Rudolf Ditzen était envoyé dans la clinique pour des malades de nerfs et d’âme à Tannenfeld, d’abord dans le département fermé. Sa tante Adelaide (Ada) le soignait et l’enseignait ici en langues étrangères. Il faisait des traductions, écrivait des poèmes et s’est décidé de devenir écrivain. Il ne s’intéressait pas du parc idyllique qui entourait le château de Tannenfeld et qui était autre fois à la duchesse de Courlande. Pour lui la clinique était comme une prison. En été 1912 il écrivait une lettre à sa tante :
„Je vis ici assez indifféremment. Je m’occupe beaucoup de moi-même, tous les autres me sont tout étrangers. Je ne suis pas avec eux, même avec les plus prochains. Comme-ça une grande indifférence pour tous les autres gens est en moi.”
(Rudolf Ditzen dans une lettre à sa tante Ada, 10/6/1912)
Comment Rudolf Ditzen venait à Tannenfeld
Rudolf Ditzen était né le 21 juillet 1893 comme troisième enfant du juge Wilhelm Ditzen à Greifswald. Quand il a 18 ans il fréquente le lycée princier à Rudolstadt. Des problèmes pubertaires forcent sa tendance à l’introversion et dépression. Aves son ami Hanns Dietrich von Necker il s’était décidé de se tuer dans un duel. L’ami était mort, lui-même survivait. Rudolf Ditzen était gravement blessé, arrêté à cause de meurtrier et mené dans la clinique psychiatrique de l’université de Jena. Il n’était pas accusé à cause d’irresponsabilité après le § 51.
Tannenfeld de 1912 à 1913
Depuis janvier 1912 Rudolf Ditzen vivait dans le département fermé de la clinique à Tannenfeld. Il était étroitement lié à sa tante Ada. Dans l’entourage loin du monde il s’est décidé de devenir écrivain. Il n’entendait rien de la société, des guerres, des changements dans le monde.
Posterstein de 1913 à 1915: L‘agriculteur Rudolf Ditzen
A la proposition du médecin le père avait envoyé le fils sain mais timide à la formation à Posterstein. Il devait apprendre la vie dans le métier d’un agriculteur- Le 1er août 1913 Rudolf Ditzen commençait l’apprentissage avec deux autres élèves au domaine de Posterstein où il restait jusqu’en 1915. Il réussit et reçut un bon certificat.
Rudolf Ditzen apprenait beaucoup de la culture des pommes de terre à Posterstein et il était devenu un expert à ce ressort. De 1915 à 1918 il travaillait aux différentes fermes comme assistant scientifique, comme comptable et comme spécialiste de pommes de terre. Cependant il soufrait de dépressions et pris aussi des drogues. Après avoir fait une intoxication en 1917 s’est rendu encore une fois à Tannenfeld dans la clinique.
Hans Fallada, l‘écrivain
Avec son premier roman « Der junge Goedeschal » qui parut en 1920 sous le pseudonyme Hans Fallada, Rudolf Ditzen commença son chemin de l’écrivain. Avec son deuxième roman « Anton und Gerda » (1923) Fallada devint connu chez les connaisseurs, avec « Bauern, Bonzen und Bomben » (1931) il devint connu en Allemagne et avec « Kleiner Mann, was nun » (1932) dans le monde entier. Mais il prenait plus en plus de drogues et devenait toxicomane et il lui fallait beaucoup d’argent. Comme-ça il lui fallait d’aller plusieurs fois en prison. Il décrivait ses expériences de ces temps dans le roman « Wer einmal aus dem Blechnapf frißt » (1934).
Plus tard Fallada et sa famille se retiraient dans une vieille maison à Carwitz en Mecklenburg. Dans l’entourage idyllique il pouvait écrire. Il écrivait avec passion et était souvent totalement épuisé. Il essayait de vaincre sa situation avec de l’alcool ou des drogues ce qui le conduisait à des séjours en différentes cliniques. Un circuit diabolique. Il mourut en 1947 à Berlin.
Tannenfeld: Comment le château de la duchesse de Courlande devenait une clinique
Le médecin Artur Tecklenburg acheta le domaine des héritiers courlandais en 1899. Le château à Tannenfeld était restauré et emmuré, le terrain élargi et le parc cultivé. On bâtit plusieurs villas modernes. Vers 1911 le bâtiment reçut une partie additive et devint muni en style de l’art nouveau. On avait créé une clinique moderne pour des malades de la classe moyenne.
En 1949 la clinique venait en possession de la sécurité sociale de Thuringe. Jusqu’en 1985 des malades étaient soignés ici. Jusqu’en 1989 il était le département de réhabilitation de l’hôpital de Schmölln. Après la clinique était une maison de retraite jusqu’en septembre 2004. Maintenant le château est vacant.